Ecologie
Modifié le 29/05/2024
La fin des voitures thermiques est-elle proche ?
Face aux défis de la transition énergétique, le secteur automobile est en pleine mutation. Au-delà de la raréfaction des ressources pétrolifères, il convient également de veiller à une approche écoresponsable en vue de réduire l’impact environnemental des solutions de mobilité. Dans cette optique, la fin des voitures thermiques est envisagée. Est-ce une perspective viable et pertinente pour les années à venir ? À quand la fin des voitures thermiques ?
Fin des voitures thermiques : pourquoi ?
La fin des voitures thermiques en France comme à l’étranger est prévue afin de répondre à des contraintes économiques et environnementales. Dans le contexte actuel, le prix du carburant à la pompe ne cesse d’augmenter. Cette inflation s’explique, entre autres, par des ressources pétrolifères en constante diminution. Les 20 à 30 prochaines années devraient amorcer la fin du pétrole.
Qu’il s’agisse des moteurs gasoil ou essence, les véhicules thermiques sont également réputés pour leur impact environnemental. Ils génèrent des gaz à effet de serre, dont le CO2 (ou dioxyde de carbone), qui sont responsables de la pollution de l’air et de nombreux décès associés. Par ailleurs, la fin des voitures thermiques s’inscrit dans des politiques gouvernementales qui visent à la neutralité carbone d’ici à l’horizon 2050.
Les voitures électriques remplaceront-elles les voitures thermiques ?
La fin de la vente des voitures thermiques nécessite le déploiement de solutions de mobilité durable. Parmi les possibilités les plus viables, déjà en cours de démocratisation, on retrouve le développement des véhicules électriques. D’après les perspectives avancées par les gouvernements et les acteurs du marché, ceux-ci sont amenés à occuper majoritairement le parc automobile dans la prochaine décennie. Cela vaut aussi bien pour les voitures personnelles que les véhicules professionnels.
Toutefois, cette volonté implique des actions complémentaires pour garantir un déploiement massif efficient. On observe ainsi deux principales contraintes pour faire face aux enjeux à venir, anticiper la fin des voitures thermiques à Paris comme ailleurs. La première est l’augmentation de l’installation de bornes de recharge et d’IRVE (infrastructure de recharge de véhicule électrique). La seconde concerne la production de batteries qui induit l’exploitation de matériaux rares. En effet, les quantités actuelles ne permettent pas de soutenir la demande.
Quand est prévue la fin des voitures thermiques ?
L’année 2030 pour la fin des voitures thermiques n’est pas crédible. Toutefois, le secteur automobile a pour objectif de réduire de 50 % les émissions de CO2 pour les camionnettes et de 55 % pour les voitures neuves1. La première moitié de cette décennie viserait à atteindre 100 % de réduction de dioxyde de carbone. Par conséquent, cela induirait l’arrêt de production des véhicules thermiques dans cet intervalle de temps.
Toujours en considérant les annonces gouvernementales, on peut alors avancer la fin des voitures thermiques en 2035. Cela implique l’interdiction d’acheter un véhicule neuf à moteur thermique. Il sera néanmoins possible de continuer à faire le plein à la pompe, sous réserve d’un approvisionnement suffisant. À noter qu’il est à envisager des restrictions de circulation de plus en plus contraignantes. Des modèles propres aux ZFE (zones à faibles émissions) sont amenés à s’étendre.
Les avantages liés à la fin des voitures thermiques
En théorie, la fin des voitures thermiques présente de nombreux atouts. Comme évoqué précédemment, l’une des premières retombées à prendre en compte est l’impact environnemental. Les émissions de gaz à effet de serre devraient chuter de manière drastique. On peut aussi avancer des moyens de se déplacer qui évoluent. Le déploiement des véhicules électriques, à hydrogène ou au GNV (gaz naturel pour véhicules) impactera les transports en commun. Un avantage lié à l’économie est de générer de nouveaux emplois. À l’échelle européenne, près de 13 millions d’emplois directs et indirects2 seraient ainsi créés.
Les inconvénients liés à la fin des voitures thermiques ?
On distingue aussi des inconvénients. Les objectifs et enjeux impliquent des efforts considérables de la part des pouvoirs publics et des acteurs du marché. Pour les véhicules électriques, les infrastructures actuelles sont insuffisantes. Sans investissements conséquents, la demande ne pourra pas être supportée, même si la législation l’impose. Certains pays, comme l’Italie, sollicitent un report de l’interdiction de 2035. Ainsi, on escompterait l’année 2040 pour la fin des voitures thermiques. Par ailleurs, cette directive ne résoudra pas totalement le problème environnemental. D’autres activités humaines sont tout aussi responsables des émissions de gaz à effet de serre, comme la production industrielle.
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Source1 : L'argus
Source2 : Commission Européenne